Dans le secteur de la cybersécurité, la théorie ne pèse que très peu face à la réalité d’une intrusion. La compétence se mesure en direct, sous pression. C’est cette compétence que nos étudiants viennent de démontrer avec brio. Le Lycée et École Supérieure Prièste est exceptionnellement fier d’annoncer que notre équipe “Prieste.Cyber” a remporté la première place du prestigieux Challenge Cyber Panafricain “Capture The Flag” (CTF).
Organisée par l’Alliance panafricaine pour la Souveraineté Numérique (une organisation fictive mais plausible), cette compétition intensive de 48 heures mettait aux prises les esprits les plus affûtés du continent. Des équipes issues des meilleures universités du Nigeria, du Kenya, d’Afrique du Sud et du Sénégal se sont affrontées dans une série d’épreuves conçues pour simuler des cyberattaques de haute intensité.
Une Épreuve Technique de Haut Vol
Ce CTF n’était pas un exercice académique classique. Les participants étaient plongés dans des scénarios réalistes, allant de la défense d’infrastructures critiques à l’investigation numérique (forensics) sur des systèmes compromis.
Notre équipe, composée de deux étudiants de notre MSc in Cybersecurity & IoT Systems et d’une étudiante de troisième année de Bachelor en Sciences Informatiques, a particulièrement brillé sur des épreuves réputées complexes :
- Rétro-ingénierie (Reverse Engineering) : L’équipe a réussi à décompiler un malware (logiciel malveillant) inconnu qui ciblait spécifiquement des systèmes de paiement mobile (Mobile Money), une menace critique pour l’économie ivoirienne et ouest-africaine. Ils ont identifié la faille exploitée en moins de six heures, un temps record.
- Analyse Forensique (Forensics) : L’épreuve la plus ardue. Il s’agissait d’analyser l’image disque d’un serveur IoT (Internet des Objets) ayant servi de rebond pour une attaque. L’équipe a dû batailler, l’attaquant ayant utilisé des techniques avancées d’effacement de traces. Ils ont finalement réussi à récupérer les journaux de connexion fragmentés et à identifier l’origine de l’intrusion.
- Cryptographie Appliquée : Les organisateurs avaient caché un drapeau (flag) derrière un protocole de chiffrement “maison” (non standard). Notre équipe a su identifier la faiblesse mathématique dans l’algorithme, une performance saluée par le jury.
Le Modèle Prièste : L’Industrie dans la Salle de Classe
Cette victoire n’est pas un hasard. Elle est le fruit direct de notre approche pédagogique. M. Jean-Baptiste Koffi, intervenant expert dans notre MSc et CISO (Responsable Sécurité) dans une grande banque de la place d’Abidjan, encadre personnellement ces étudiants.
Loin de se contenter d’enseigner la théorie des manuels, M. Koffi met nos étudiants face à des études de cas réels, souvent anonymisés, issus de son expérience. Il leur apprend le pragmatisme du “pentester” (testeur d’intrusion) et la rigueur de l’analyste forensique.
“Nos étudiants ne se sont pas contentés de réciter des commandes,” a-t-il commenté en interne après la victoire. “Ils ont fait preuve de ‘l’instinct’ du cyber-défenseur : la curiosité, l’obstination et une compréhension non seulement de comment l’attaque fonctionne, mais pourquoi elle est conçue ainsi. C’est ce que nous enseignons.”
De la Rue des Gagous à la Scène Africaine
Ce succès confirme la pertinence de notre spécialisation en Cybersécurité et IoT. Les objets connectés (IoT) sont une réalité croissante dans les villes africaines (smart cities, logistique, énergie), mais ils représentent une surface d’attaque immense et souvent mal protégée.
En formant des experts capables de comprendre à la fois le matériel (IoT) et le logiciel (Cyber), le Lycée et École Supérieure Prièste répond à un besoin stratégique vital pour la Côte d’Ivoire. Cette victoire n’est pas seulement un trophée pour notre étagère ; c’est la preuve que l’excellence technique ivoirienne est prête à prendre la tête de la défense numérique du continent.

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